« Nous allons explorer les mystères de l’espace et les technologies de demain »
Le 45eme président des États Unis a juré de marquer de son seau un nouveau tournant, non seulement dans la vie américaine mais dans les relations internationales. « Dieu » et « intérêt propres » y seront les instruments de ce renouveau.
Fini les guéguerres, Donald Trump fera rentrer les soldats US au bercail, « nos forces militaires ont été épuisées. Nous avons défendu les frontières d’autres pays sans défendre les nôtres ». Fini donc, l’ingérence dans les affaires des autres, le 45eme président des Etats Unis a juré de redéfinir les contours de l’économie américaine en partant du bien être du citoyen américain, un principe fondateur de cette vision nullement nouvelle mais, actualisée au gré de la conjoncture mondiale. Il promit de rapatrier « les milliards à l’étranger » pour reconstruire l’économie américaine. La petite phrase« On n’a même pas pensé aux travailleurs américains laissés sur le carreau » sonne comme un regret ou plutôt un gage de bien faire du magnat de l’immobilier qu’il adresse aux familles qui ont fait les frais entre autre, de la crise des subprimes de 2008. Une corde sensible qu’il manie avec toute la délicatesse d’un bâtisseur qui se souci d’abord des fondations avant de s’attaquer à la déco des façades.
A partir de ce jour, c’est l’Amérique d’abord. « Toutes les décisions seront prises afin que tout revienne aux familles américaines » tout en précisant son engagement électoral celui de préserver l’emploi des américains et des entreprises américaines. Avec des mots simples, accessibles et attendus au su, du spectre de la récession qui guette, le nouveau président rassure : « nous allons empêcher les autres pays de voler nos emplois (…) achetez américain et embauchez américain» avec la promesse ferme de,« je ne vous laisserai pas tomber ».
Les électeurs américains ainsi rassérénés, devront croire au rêve américain, « il ne faut pas avoir peur d’avoir de grands rêves. Il faut voir les choses en grand ». Pour ce faire, tout est permis y compris le bon vieux reflexe de revenir à la religion pour rassembler. « La Bible nous montre à quel point il est plaisant lorsque les hommes de Dieu vivent ensemble dans l’unité. Trump en homme avertit de par, aussi sa carrière de manager prend le risque de revenir aux fondamentaux américains quitte à fâcher en cours de route ceux nourris aux vertus du siècle de lumière en dressant quelques barrières au libre échange, entreprendre oui, mais chez soi et, en dotant l’Etat d’une intervention plus grande. « Lorsque l’Amérique est unie, l’Amérique est totalement inratable », la réponse de Donald Trump est toute prête. Surtout quand-il a tenu à forcer le destin, « nous serons protégés par Dieu. »
Satisfaire les besoins des américains d’abord ne veut pas non plus dire vivre en autarcie, l’idée même ne peut être américaine, Trump a tenu à le préciser : « nous serons bienveillants à l’égard des autres Nations mais nous garderons à l’esprit que chaque pays a le droit d’imposer ses intérêts en premier ». La mondialisation de la dispersion de l’intérêt propre ne trouvera pas place sur l’agenda du nouveau locataire de la maison blanche. Elle peut trouver expression dans le « renforcement des « anciennes alliances » mais, toujours pour rechercher l’intérêt américain ou, qu’il se trouve avec toutefois l’ingrédient mystère« Nous n’accepterons plus les chefs d’État qui n’agissent pas », taclait celui qui « entend lutter contre l’islamisme radical ».
Le nouveau millénaire ne l’inquiète pas ou, pas assez. Il s’assigne des défis autres que regarder chez le voisin, l’Amérique désormais regardera ailleurs, Trump lui donnera une autre orientation celle « d’explorer les mystères de l’espace et les technologies de demain » le besoin de rester unis prend tout son sens. Comme il l’a tweeté ce matin même, «tout commence aujourd’hui».