Des mesures pour la protection de l’environnement

Des mesures coercitives sont en cours de préparation pour lutter contre les pratiques qui entravent l’environnement.

Des mesures dont le ministre de l’Environnement et des Ressources en eaux, Abdelkader Ouali a préféré attendre le temps opportun pour divulguer le contenu lors. Le ministre qui répondait à un sénateur, a souligné que l’Etat maintien ses efforts pour la protection de l’environnement à travers plusieurs plans.

Plusieurs décisions interministérielles ont été prises pour lutter contre la propagation des sacs en plastique dans l’environnement. Il a rappelé que ces décisions visent à renforcer le contrôle sur la production et l’importation des sacs en plastiques.

Entre autres il a cité la taxe sur la production des sacs en plastiques instaurée dans la loi de finances de 2004, mais qui n’est pas appliquée jusqu’à présent. Une taxe dont le ministre n’a pas exclu sa réactivation.

S’agissant des moyens de contrôle, le représentant du gouvernement a indiqué que jusqu’à présent, les services de contrôle ont permis de saisir l’équivalent de 7,1 tonnes de sacs non conformes aux standards.

Par ailleurs, il a souligné que la réalisation d’une unité de recyclage est en phase de finalisation à Alger avec une capacité de 43 millions de tonnes de sacs par an.

Ouali, a évoqué dans ce sillage, possibilité de relancer les commissions de wilaya «pour renforcer le contrôle sur la production et le recyclage des sacs en plastique ».

S’agissant d’une autre question sur les projets des grands transferts d’eau dans l’Ouest du pays, le premier responsable du secteur a rassuré en affirmant que le projet en question n’est pas touché par la crise, et que tous « les moyens financiers lui sont consacrés ».

Le projet permettra de transférer 40 millions de mettre cubes par an vers 18 communes dans les trois wilayas de l’Ouest, à savoir Tlemcen, Sidi Belabbès et Nâama. Le coût du projet est de de 43 milliards de dinars.

À ce propos, Ouali a réaffirmé la volonté de l’État de régler le problème d’eau que connaît cette région du pays, citant la réalisation de 11 stations de dessalement que possède qui permettent de  desservir plus de 7 millions d’habitants dans la région côtière grâce à un réseau de transfert long de 4000 km.

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