C’est l’automne au Palais de la culture

[ad_1]

Le palais de la culture a organisé pour sa huitième édition le salon d’automne. Un salon qui revient chaque année pour mettre en valeur le travail d’un bon nombre d’artistes algériens. Les artistes peintres désirant exposer leurs toiles ont dû déposer leur candidature afin d’y participer. Les demandes de participations ont été étudiées et la sélection a été faite pour satisfaire le regard intrigué des visiteurs.

Amziane Yasmine

Le salon de l’automne a accueilli cette année 63 artistes peintres, photographes et sculpteurs venus des quatre coins du pays nous offrir des bouquets de formes différentes, une palette de couleurs diversifiées, des techniques et des sources d’inspirations reflétant des essences spirituelles uniques.

Parmi ces artistes, nous avons rencontré BIBA et ces chefs- d’œuvre très femme ! Curieux et désirant obtenir plus d’explications, nous avons interviewé l’artiste !
Dzeriet : Deux petits tableaux accrochés pudiquement dans une immense galerie. Pourquoi le format est-il aussi petit ?
Biba : Quand c’est petit nous devons nous rapprocher pour pouvoir admirer le dessin, les formes et les couleurs. Quand on s’approche, on a envie de toucher de sentir les coups de pinceau et là le contact devient plus intime, plus personnel.
Justement quand nous nous approchons, nous découvrons des formes arrondies, faites avec grâce et délicatesse. Et nous découvrons également des silhouettes de femmes. Des silhouettes assez rondes …
Biba : Tout reflète la féminité. Et les silhouettes correspondent à la femme typiquement algérienne non ? Dans la société où nous évoluons, certaines femmes vivent encore difficilement leur épanouissement, c’est ainsi qu’elles se forgent un caractère de battante qui m’inspire. Leur maternité, leur féminité et leur sensualité sont souvent dissimulées mais malgré cela et malgré certains tabous, elles arrivent à atteindre leur place respectable bien méritée.
Un tableau bleu et un autre rose. Pourquoi ces couleurs ? Qu’est-ce qu’elles expriment ?
Biba : La passion pour le rose foncé, et l’évasion pour le bleu. Mais ce que vous ne savez pas c’est que ces deux tableaux font partie d’une série de 10 dans la tendance abstractive et toujours avec une demi-figure féminine. Si je devais citer Kandinsky, je dirais que je ne peints pas la femme mais la féminité.
D’où vient cette passion pour les couleurs ?
Biba : Je suis complètement envoutée par le maitre absolu de la peinture, Pablo Picasso, dont le génie créatif très multiple a fait évoluer considérablement l’art contemporain. C’est un peintre qui C'est l'automne  au Palais de la culture 2donne vie à son imaginaire et comme il le dit si bien : « l’art est un mensonge qui dévoile la vérité ».
Pour cette huitième édition du salon de l’automne, aviez-vous un thème à respecter ?
Biba : Non, nous avions libre choix.
Avez-vous déjà exposé auparavant ?
Biba : Oui, à plusieurs manifestations organisées par le ministère de la culture : au Bastion23, au TNA, à la galerie Aicha Hadad, celle de Kateb Yacine aussi. Et puis à l’auditorium Aissa Messaoudi de l’ENTV.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Biba : j’en ai beaucoup … un vernissage entre autre, et l’ouverture d’un centre d’art pour les enfants mais aussi les adultes. Un centre où l’on apprend à peindre notre sensibilité et notre imaginaire, un centre où l’on apprend à s’exprimer simplement et efficacement. Et pourquoi pas se découvrir une âme d’artiste !

Source de l’article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut