Hier, lors d’une rencontre sur l’immunothérapie, le professeur Kamel Bouzid, président de la Société algérienne de l’oncologie médicale (SAOM), est revenu, lors des débats, sur la polémique qui a éclaté il y a quelques semaines sur un potentiel remplacement de l’herceptine, un traitement du cancer du sein par un médicament biosimilaire.
A l’époque, le Pr Bouzid s’est opposé à cette option qui porterait préjudice, selon lui, aux patients déjà sous prescription de la molécule mère. Hier, il a affirmé qu’un consensus thérapeutique a abouti à l’association du produit de Roche avec un biosimilaire, et ce par économie en ces temps de restrictions budgétaires.
Au-delà, les oncologues ont longuement parlé de l’immunothérapie, un nouveau traitement ciblé, présenté comme “une option thérapeutique efficace et économiquepour les malades souffrant de cancer”. Ils ont attesté qu’il a prouvé son efficacité pour de nombreux types de cancers, tels que celui du poumon au stade de la métastase. Le Pr Mahfouf a précisé qu’il reste à obtenir une efficience dans les tests d’anapath, afin de déterminer l’éligibilité des patients à ce traitement, qui ne peut être prescrit à tous les patients. Le traitement introduit actuellement avec une ATU (Autorisation temporaire d’utilisation) est en cours d’enregistrement.