Les services de renseignement relevant de la Sûreté nationale ont réussi à mettre la main sur 160 citoyens algériens ayant des liens directs avec le mouvement Daech en Irak, en Syrie et en Libye et de démanteler plus de 30 cellules de recrutement de jeunes combattants via facebook et tweeter.
Echorouk a appris de certaines sources que les services de renseignement de la Sûreté nationale sont parvenus à travers leurs éléments déployés sur tout le territoire national, exerçant 24 sur 24 et contrôlant les sites incitant au terrorisme et les sites électroniques de Daech, à déchiffrer les messages échangés entre certains individus et groupes grâce un système technologique développé par les officiers de la Police.
Et ce parallèlement au renforcement de la lutte contre la cybercriminalité qui a permis de déjouer bon nombre de plans et d’attaques terroristes.
Alertés sur la circulation des prospectus de groupes de groupes terroristes, participations à des colloques terroristes, des communications via le téléphone et l’internet avec des personnes et des organisations soupçonnées d’appartenir à des organisations terroristes nationales et internationales, les services de la Sûreté nationale ont pu arrêter durant les dix premiers de l’année en cours d’appréhender 160 individus et démanteler de 30 réseaux de soutien électronique aux mouvements terroristes.
En effet, le travail de « l’armée électronique » consiste à contrôler les sites web subversifs et à traquer les réseaux de recrutement de jeunes terroristes pour combattre en Syrie et en Iraq aux côtés de Daech, Al-Nosra, Ansar El-Cham à travers l’adresse « IP ».
D’après nos sources, ces cellules de recrutement travaillant pour le compte des groupes terroristes ciblent les quartiers défavorisés, les jeunes désœuvrés, voire d’illettrés ainsi que les filles désespérées qu’elles parviennent à convaincre d’aller rejoindre les rangs de Daech dans le cadre ce qui est appelé communément «djihad el-nikah».