Mais cet intérêt n’a pas été suivi par des investissements dans la pièce de rechange, et ce, malgré les encouragements du gouvernement pour l’investissement et le partenariat dans la sous-traitance et les pièces de première monte. Un défi que l’Algérie doit relever pour ne pas recourir encore à l’importation. Ainsi, le marché algérien de la sous-traitance dans la filière des pièces et composants automobiles semble intéresser les Tunisiens. D’ailleurs, une mission d’hommes d’affaires guidée par le Centre de la promotion des exportations tunisienne (CEPEX) sera à Alger du 26 février au 1er mars 2017. Le marché algérien de l’automobile et du matériel roulant en général offre un grand potentiel pour développer le flux d’échange et de partenariat entre la Tunisie et l’Algérie. L’objectif de cette visite est de prospecter les opportunités qu’offre le marché algérien pour les pièces de rechange automobiles et d’initier des contacts d’affaires avec les professionnels et les intervenants en Algérie dans la perspective de renforcer et diversifier le partenariat et les exportations tunisiennes sur ce marché porteur. Les participants à cette mission auront l’occasion de visiter le Salon EQUIP AUTO au Palais des expositions d’Alger. Des rencontres B2B à Alger sont également prévues. L’Algérie ambitionne de développer un pôle automobile de premier plan dans la sous-région en incitant les principales marques internationales à s’installer pour satisfaire le marché local d’une part et s’orienter vers l’exportation dans une seconde étape.
La sous-traitance auto intéresse les Tunisiens
Pièces détachées, parent pauvre de l’industrie automobile L’industrie automobile algérienne, une des priorités du gouvernement pour réduire la facture des importations, suscite un intérêt croissant de la part des investisseurs nationaux et étrangers.